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Vettel en pole

Sebastian Vettel a signé la pole position du Grand Prix d’Australie.
Champion du monde en titre, Sebastian Vettel démarre la saison en fanfare avec une première pole position à Melbourne. Le pilote Red Bull a signé son meilleur tour en 1’23’’529 et devance Lewis Hamilton et Mark Webber. C’est la 16e pole position de Vettel en carrière.

Grille de départ du Grand Prix d’Australie :

1. Vettel (All, Red-Bull Renault) 1’23’’529
2. Hamilton (GB, McLaren) 00’’778
3. Webber (Aus, Red-Bull Renault) 00’’866
4 . Button (GB, McLaren) 01’’250
5. Alonso (Esp, Ferrari) 01’’445
6. Petrov (Rus, Lotus-Renault) 01’’718
7. Rosberg (All, Mercedes) 01’’892
8. Massa (Bré, Ferrari) 02’’070
9. Kobayashi (Jap, Sauber-Ferrari) 02’’097
10. Buemi (Suk, Toro Rosso-Ferrari) 03’’537
11. Schumacher (All, Mercedes) 01’’881
12. Alguersuari (Esp, Toro Rosso-Ferrari) 02’’013
13. Perez (Mex, Sauber-Ferrari) 02’’018
14. Di Resta (GB, Force India-Mercedes) 02’’649
15. Maldonado (Ven, Williams-Cosworth) 02’’678
16. Sutil (All, Force India-Mercedes) 07’’317
17. Barrichello (Bré, Williams-Cosworth)
18. Heidfeld (All, Lotus-Renault) 01’’943
19. Kovalainen (Fin, Lotus-Cosworth) 03’’958
20. Trulli (Ita, Lotus-Renault) 04’’046
21. Glock (All, Virgin-Cosworth) 04’’562
22. D' Ambrosio (Bel, Virgin-Cosworth) 05’’526
23. Liuzzi (Ita, Hispana Racing-Cosworth) 09’’449
24. Karthikeyan (Ind, Hispana Racing-Cosworth) 10’’764

Vettel s'est juste un tueur de chrono. Sur un tour, il est juste exceptionnel, des pilotes de sa trempe, il n'y a plus sur le plateau et c'est bien dommage.

Vettel bondissant

Parti de la pole, Sebastian Vettel (Red Bull) n'a jamais été inquiété sur 58 tours, dimanche à Melbourne. Le champion du monde en titre a devancé Lewis Hamilton (McLaren) et l'étonnant Vitaly Petrov (Renault). Quatrième place pour Fernando Alonso (Ferrari) et double abandon pour Mercedes.

Sebastian Vettel (Red Bull) a magistralement débuté la défense de son titre mondial en remportant le Grand Prix d'Australie, 1re manche de la saison, dimanche dans l'Albert Park de Melbourne. L'Allemand de 23 ans avait dit son souhait de finir cette course, qui l'avait toujours vu abandonner. Il l'a réalisé en dominant les 58 tours de course. Il n'a jamais été inquiété, à part dans les phases critiques de fin de relais, où chaque tour parcouru en trop avec les nouvelles gommes Pirelli pouvait être punitif. Il a devancé sur la ligne Lewis Hamilton (McLaren) de 22.2 sec et Vitaly Petrov (Renault) de 30.5 sec.

Le Britannique, champion du monde 2008, a dû piloter avec précaution après avoir endommagé le bec de fond plat de sa MP4-26 lors d'une sortie de piste, peu après la mi-course. Les passages sur les bordures lui étaient interdits. Le Russe, superbement qualifié 6e, est quant à lui entré dans l'histoire : il est le premier pilote de son pays à monter sur un podium. Il a aussi parfaitement assumé son rôle de leader improvisé au sein de l'équipe d'Enstone, privée de Robert Kubica depuis un terrible accident cet hiver, et handicapée par la 18e place sur la grille de Nick Heidfeld, bloqué deux fois en qualification samedi.

Fernando Alonso (Ferrari), qui avait laissé ses derniers espoirs de titre mondial dans les échappements de la Renault de Vitaly Petrov lors de la "finale" d'Abou Dhabi en 2010, n'a cette fois pu attaquer le pilote venu du froid. L'Espagnol, champion du monde 2005 et 2006, a payé son mauvais départ (de 5e à 8e), passé par Vitaly Petrov (Renault), Felipe Massa (Ferrari) et Nico Rosberg (Mercedes). Devant, Sebastian Vettel s'est rapidement échappé devant Lewis Hamilton, alors que Mark Webber (Red Bull) a observé un arrêt précoce pour passer des pneus "dur" alors que ses rivaux gardaient des "tendre" pour le deuxième relais. L'Australien a ainsi rétrogradé au classement, terminant à une décevante 5e place après une qualification un peu ratée. Engagé dans une lutte acharnée avec Felipe Massa, Jenson Button s'est porté à la hauteur du Brésilien mais s'est un peu fait pousser hors piste, coupant une chicane sans redonner sa position. C'est pour cela qu'il a écopé d'un drive through, perdant toute chance d'obtenir la 4e place.

On attendait les Mercedes. Les deux W02 ont été victimes de frictions et n'ont pas vu l'arrivée. Michael Schumacher s'est fait bousculer par Sergio Pérez et Nico Rosberg s'est fait harponner par Rubens Barrichello (Williams). Enfin, il faut souligner la magnifique performance du débutant Mexicain Sergio Pérez (Sauber), 7e après un seul arrêt, juste devant son coéquipier un peu plus aguerri, le Japonais Kamui Kobayashi. Felipe Massa, en difficulté d'exploitation des pneus, a pris la 9e place devant le Suisse Sebastian Buemi (Toro Rosso), sorti victorieux d'une belle bagarre contre Adrian Sutil (Force India). Côté déception, on retiendra l'échec du dispositif d'aileron arrière ajustable. Le nombre de pilotes qui ont pu s'en servir pour dépasser se compte sur les doigts de la main.

Eurosport

Vettel a compté sur lui

Sebastian Vettel (Red Bull) a dominé le 2e GP 2011 dimanche à Sepang, en se privant du KERS sur la majeure partie de la course. Jenson Button (McLaren) et Nick Heidfeld (Renault) l'ont accompagné sur le podium car la friction entre Lewis Hamilton (McLaren) et Alonso (Ferrari) a fait des dégâts.

Sebastian Vettel (Red Bull) fait un début de championnat parfait. Après deux courses, il compte déjà deux victoires au volant de sa RB7, la voiture la plus rapide du plateau. "Bien joué les gars ! Mais il faut garder la tête froide car tout n'est pas encore parfait", a-t-il lancé à son équipe, juste après la ligne d'arrivée, dimanche à Sepang. Aux habituelles félicitations qui auront encore soigné la cohésion chez RBR, le champion du monde en titre a ajouté un petit rappel aux techniciens : son GP ne fut pas de tout repos sans le KERS. Parti de la pole, il s'est constitué une petite marge de sécurité sur son premier poursuivant, l'étonnant Nick Heidfeld (Renault), qui a fondu après la première vague d'arrêts au stand. Alors pisté par Lewis Hamilton (McLaren), il s'est employé pour conserver quatre à cinq secondes d'avance tout en se voyant interdire l'utilisation du système de récupération d'énergie offrant 80 chevaux supplémentaires pendant 6.6 sec par tour. Il en avait manifestement besoin pour se tranquilliser et il a demandé la confirmation qu'il ne pourrait plus l'actionner jusqu'à l'arrivée. Dans la seconde partie de la course, il a vraiment haussé le ton pour signifier qu'il avait la haute main sur sa 12e victoire en Mondial.

Nick Heidfeld en difficulté en fin de relais - tout comme son coéquipier Vitaly Petrov - et passé au stand par les McLaren, Lewis Hamilton paraissait promis au 2e rang comme à Melbourne. Mais le champion du monde 2008 a été pénalisé par un petit cafouillage à son stand au 38e des 56 tours. Le Britannique a ainsi rétrogradé derrière Jenson Button (McLaren). Puis, il s'est fait heurter 8 boucles plus tard par Fernando Alonso (Ferrari), trop juste sur un déboîtement. Il a du stopper une quatrième fois au stand, comme l'Espagnol, il a fini 7e, une place derrière son adversaire.

Cette friction a laissé Button seul 2e et a offert à Heidfeld l'occasion de retrouver une place sur le podium. L'Allemand, qui n'avait pu justifier en Australie son statut de leader chez Renault, a opéré quelques dépassements tranchants dont un ultime sur Hamilton. Pour finir, il a résisté au retour de Mark Webber (Red Bull), très mal parti sans KERS et encore sur un arrêt de plus que la norme.

Enfin, le dernier coup de théâtre de cette 841e course de l'histoire du championnat du monde a été l'erreur de Petrov. Le Russe, 3e à Melbourne, aurait pris la 8e place s'il n'avait décollé sur une bordure et fracassé sa direction à l'atterrissage.

Eurosport

Vettel va finir champion du monde, c'est sûr !

"Vettel est l'un des jeunes hommes avec un potentiel extraordinaire. Il est rapide, il est intelligent, et il est très intéressé par le côté technique. Il a tout pour devenir une véritable star et avoir le premier rôle. Son futur semble plus que brillant."

Vettel est juste énorme pour l'instant. Red Bull ou pas Red Bull, il est réellement impressionnant.

Vettel a dominé les deux séances d'essais libres du GP de Chine !

Vettel, pour changer

Troisième pole en trois courses pour Sebastian Vettel en 2011, qui a réalisé le meilleur temps samedi à Shanghaï, devant Button et Hamilton.

S'il s'est passé bien des choses samedi lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Chine, le résultat final n'a pas été très différent des deux premières courses de la saison. En effet, c'est encore une fois Sebastian Vettel (Red Bull) qui s'élancera de la première position pour le Grand Prix dimanche (9h00 en direct), après avoir réalisé le meilleur chrono en 1'33"706. L'Allemand a été le seul à descendre sous la barre de 1'34, puisque celui qui l'accompagnera sur la première ligne, Jenson Button (McLaren), a signé 1'34"421. Le champion du monde en titre partira donc grand favori de la course et on s'attend déjà à suivre un cavalier seul de l'Allemand, qui possède une marge très importante sur ses concurrents. Lewis Hamilton, sur la deuxième McLaren, a terminé troisième (1'34"463), devant la Mercedes de Nico Rosberg (1'34"670) et les deux Ferrari de Fernando Alonso (1'35"119) et Felipe Massa (1'35"145).

Webber, pari manqué
La matinée de l'écurie Red Bull ne se conclut pas pour autant que sur des sourires. Mark Webber s'élancera lui de la 18e place dimanche. L'Australien a en effet joué avec le feu et s'est brûlé. Auteur d'un premier chrono en pneus durs pas assez rapide pour se qualifier en Q2, Webber, encore handicapé par des soucis de Kers, a retenté sa chance... en pneus durs une nouvelle fois, au lieu de chausser des tendres, pensant que ça suffirait pour passer. Un pari manqué donc, qui met à mal ses ambitions pour la course, alors que son coéquipier devrait filer vers une troisième victoire de suite en 2011.

La deuxième session de la séance a également fait des dégâts. Et c'est Vitaly Petrov qui les a involontairement provoqués. Le Russe, après avoir signé le quatrième temps, a dû stopper sa Lotus Renault sur la piste à deux minutes de la fin de Q2, suite à un souci de boîte de vitesses. La séance a donc été interrompue quelques minutes, et une fois qu'elle a été relancée, une dizaine de monoplaces se sont élancées les unes derrière les autres pour se qualifier en Q3. A ce jeu-là, des pilotes du calibre de Michael Schumacher (14e) ou Nick Heidfeld (16e) sont passés à la trappe prématurément. Petrov, lui, n'a pas pu participer à Q3 et partira dixième.

L'équipe

Impérial Hamilton !

Première victoire de la saison pour Lewis Hamilton au terme d'un magnifique Grand Prix à Shanghaï. L'Anglais a devancé les deux Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber, auteur d'une fantastique remontée.

Des dépassements à la pelle, des stratégies différentes qui ont laissé planer le suspense jusqu'aux derniers tours : le Grand Prix de Chine a été un des plus beaux et intenses de ces dernières années. Et au bout des 56 tours, c'est Lewis Hamilton qui a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. Mais que ce fut dur pour le pilote McLaren, qui a dû s'employer comme un beau diable pour aller chercher sa première victoire de la saison et mettre fin (temporairement ?) à l'hégémonie Red Bull.

C'est à cinq tours de l'arrivée que l'Anglais a finalement réussi à prendre la tête, pour la première fois de la course, en dépassant avec maestria Sebastian Vettel, sur lequel il revenait comme un boulet depuis plusieurs minutes. Il a ensuite pu tranquillement gérer les derniers tours. Il s'impose finalement avec 5"1 d'avance sur l'Allemand, et 7"5 sur Mark Webber, auteur d'une extraordinaire remontée après être parti de la 18e place.

Webber, héros du jour

Difficile de résumer cette troisième manche de la saison tellement il s'est passé de choses sur la piste. Dès le départ, l'inattendu survenait. Vettel, resté bloqué dans les starts, voyait les deux McLaren lui passer devant au premier virage, Button se retrouvant en tête devant Hamilton. Selon la valse des arrêts aux stands, commencés vers le 13e tour, les leaders changeaient, mais assez rapidement une tendance se dessinait. Certains pilotes (Button, Hamilton et Rosberg) avaient choisi une stratégie à trois arrêts, et d'autres (Vettel, Massa et Alonso) une stratégie à deux arrêts. Le choix du premier groupe allait finalement s'avérer payant, les membres du deuxième groupe perdant sur la piste plus de temps qu'ils n'en gagnaient en faisant un arrêt de moins.

C'est à cause de cette différence de stratégie que Vettel, en délicatesse avec ses pneus, s'est fait doubler en fin de course, ou bien que les deux Ferrari ont été incapables de faire mieux que sixième (Massa) et septième (Alonso). C'est aussi, en partie, pour cette raison que Webber, pourtant encore une fois privé de Kers, a pu conduire sa magnifique remontée. Parfois bloqué dans le trafic en début de course, l'Australien, une fois qu'il avait le champ libre, était le plus rapide sur la piste. Quinze places gagnées et un poing levé sous le drapeau à damier, pour un pilote qui avait l'air aussi heureux que le vainqueur. Au classement, Vettel, toujours leader avec 68 points, possède encore une marge raisonnable sur Hamilton (47). Mais quelques certitudes se sont évanouies en Chine : les Red Bull ne sont pas imbattables, et un Grand Prix de F1 n'est pas nécessairement un spectacle soporifique.

L'équipe

Pas de Grand Prix de Turquie en 2012

Istanbul n'accueillera pas de Grand Prix de Formule 1 en 2012 suite aux désaccords entre les organisateurs et Bernie Ecclestone.

Il n'y aura pas de Grand Prix de Turquie en 2012. Les médias turcs ont annoncé ce vendredi que les organisateurs du GP n'ont pas trouvé d'accord financier avec le patron de la F1, Bernie Ecclestone. L'Anglais demandait aux Turcs 26 millions de dollars pour accueillir la course, au lieu de 13 les années précédentes. Le dernier GP de Turquie aura donc lieu le 8 mai prochain, le contract actuel prenant fin cette année.

Les dessous du Sport

Sebastian Vettel (Red Bull) a conquis sa 4e pole de l'année avec une facilité déconcertante, samedi à Istanbul. L'Allemand n'a pas jugé utile de retourner en piste pour défendre son bien en fin de Q3. Mark Webber (Red Bull), 2e, était habité par la même confiance. @ Eurosport

La grille de départ du GP Turquie

1. Vettel (All, Red Bull) 1'25''049
2. Webber (Aus, Red Bull) 1'25''454
3. Rosberg (All, Mercedes) 1'25''574
4. Hamilton (GB, McLaren) 1'25''595
5. Alonso (Esp, Ferrari) 1'25''851
6. Button (GB, McLaren) 1'25''892
7. Petrov (Rus, Lotus Renault) 1'26''296
8. Schumacher (All, Mercedes) 1'26''646
9. Heidfeld (All, Lotus Renault) 1'26''659
10. Massa (Bré, Ferrari) 1'26''395 pas de temps en Q3
11. Barrichello (Bré, Williams) 1'26''764
12. Sutil (All, Force India) 1'27''027
13. Di Resta (GB, Force India) 1'27''145
14. Maldonado (Vén, Williams) 1'27''236
15. Perez (Mex, Sauber) 1'27''244
16. Buemi (Sui, Toro Rosso) 1'27''255
17. Alguersuari (Esp, Toro Rosso) 1'27''572
18. Kovalainen (Fin, Team Lotus) 1'28''780
19. Trulli (Ita, Team Lotus) 1'29''673
20. Liuzzi (Ita, HRT) 1'30''692
21. Glock (All, Virgin) 1'30''813
22. Karthikeyan (Ind, HRT) 1'31''564
23. Kobayashi (Jap, Sauber) pas de temps
24. d'Ambrosio (Bel, Virgin) 1'30''445 pénalité de cinq places

Vettel, ça coule de source

Troisième victoire en quatre courses cette saison pour Sebastian Vettel (Red Bull), qui a dominé du début à la fin en Turquie et s'impose finalement devant son coéquipier Mark Webber et Fernando Alonso (Ferrari).

La F1, c'est un sport où 24 pilotes se disputent la victoire, et à la fin, c'est (presque) toujours Sebastian Vettel qui gagne... Dimanche, en Turquie, le champion du monde en titre, en décrochant son troisième succès en quatre courses cette saison, a encore une fois démontré qu'il était le principal (le seul ?) candidat à sa propre succession. Parti en pole, qu'il avait décrochée samedi de main de maître, Vettel n'a jamais quitté cette première place lors des 58 tours du circuit d'Istanbul Park. Et s'il n'a jamais pu relâcher sa concentration, il n'a pas non plus été inquiété, ni par son coéquipier, Mark Webber - qui offre le premier doublé de la saison à Red Bull-, ni par Fernando Alonso, qui a enfin retrouvé une Ferrari compétitive.

93 points sur 100 possibles
Dès les premiers tours de course, Vettel a pris quelques secondes d'avance, un matelas suffisant pour voir venir. Et comme il est toujours passé aux stands après les autres, il a pu contrôler la course comme il le souhaitait. Au bout du compte, une treizième victoire en F1, un 23e podium, et 93 points sur 100 possibles depuis le début de la saison. Ecoeurant pour ses adversaires...
Avec une telle domination, pour trouver de l'animation, et il y en a eu dimanche à Istanbul, il fallait regarder derrière l'Allemand. Le DRS et le Kers ont encore offert aux pilotes la possibilité de se dépasser, et les passes d'armes ont été nombreuses. Cela a commencé dès le troisième tour, avec un petit accrochage entre Michael Schumacher et Vitaly Petrov. L'Allemand ayant endommagé sa Mercedes dans l'affaire, il a dû repasser plus tôt que prévu par les stands et n'a jamais pu rattraper son retard : il termine 12e.

La folle remontée de Kobayashi
D'autres batailles ont émaillé ce quatrième Grand Prix de la saison, entre Jenson Button et Lewis Hamilton, Vitaly Petrov et Nick Heidfeld, Felipe Massa et Nico Rosberg, etc. Tout le monde s'en est donné à coeur joie. Si l'on ajoute à cela les nombreux arrêts aux stands, et les soucis rencontrés par certains (Button, Hamilton, Massa) lors de ceux-ci, le classement n'a pas cessé de changer. Si Fernando Alonso, au volant d'une Ferrari véloce et fiable, peut être satisfait de sa troisième place, Lewis Hamilton (4e), Nico Rosberg (5e) et Jenson Button (6e), qui a tenté (et manqué) le pari d'une stratégie à trois arrêts, peuvent nourrir quelques regrets. Felipe Massa, seulement onzième, encore plus. En revanche, Kamui Kobayashi, 24e sur la grille, a eu le bonheur de marquer le point de la dixième place. Avec Vettel, il doit être l'un des plus heureux ce soir...

L'équipe

Il les écrase tous cette saison !