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Au bout du monde

Comme chaque année, c’est à l’extrême pointe sud de l’Argentine, à Ushuaïa, que les membres de l’équipe de France de ski alpin se retrouvent pour un stage d’un mois sur les neiges australes.

Lorsque vous arrivez à Ushuaïa, après être souvent passé par Madrid puis Buenos Aires, le contraste est saisissant. Le mur sur lequel est inscrit cette phrase mythique «Ushuaïa, end of the world, beginning of everything» (la fin du monde, le début de tout) vous plonge directement dans l’ambiance. Même si les skieurs français ont pris leurs quartiers d’été là-bas depuis plusieurs saisons, le lieu ne laisse jamais indifférent. Gauthier de Tessières nous raconte : «C’est toujours aussi spécial d'être à l'autre bout du monde dans un endroit qui a sa propre histoire avec la terre de feu, les aborigènes, l’ancienne prison. Il se dégage une énergie différente, les levers et les couchers de soleil sont incroyables et la cuisine argentine toujours aussi bonne.»

Arrivée depuis le 20 août en Argentine, l’équipe de France restera un mois en hémisphère Sud au même endroit. Les conditions de neige n’étant pas favorables au Chili à La Parva, ils optimisent les dernières chutes de neige abondantes tombées sur la station de Cerro Castor située à une trentaine de kilomètres d’Ushuaïa. Les journées sont denses avec un réveil à 6h30, du ski de 8h30 à 12h et une après-midi consacrée à la sieste, au sport, à la vidéo puis à la récupération. Ces stages sont également l’occasion de skier dans des conditions hivernales à un peu moins de deux mois de la reprise de la saison. «Si no te gusta el tiempo de Ushuaia, espera 5 minutos» (si tu n'aimes pas le temps d'Ushuaïa, attends cinq minutes), nous explique Gauthier. Le temps change très rapidement dans cette ville la plus australe du monde. «Actuellement les conditions de neige ne sont pas loin de la perfection mais le gros problème est le manque cruel de visibilité qui rend parfois l'entrainement très difficile», nous explique le skieur de l’Alpe d’Huez.

La période estivale est également l’occasion pour certains skieurs d’effectuer divers changements. Arrêt de carrière, passage d’une marque de ski à une autre et même parfois intégration dans un nouveau groupe. C’est le cas de Gauthier de Tessières qui, après avoir passé 10 ans en équipe de France technique, rejoint le team vitesse. «Les athlètes et les coaches m'ont très bien accueilli et je vais leur prouver que je sais aussi faire de la vitesse. Je n'ai jamais été autant en forme et je n'ai plus de douleurs aux genoux. Mon nouveau matériel est très performant et j’ai de grandes ambitions pour cette saison», nous confie le skieur isérois. Au sein d’un groupe vitesse en pleine reconstruction avec l’arrivée l’an dernier du coach des Suisses, Patrice Morisod, il pourra s’appuyer sur l’expérience et le potentiel d’Adrien Théaux, Johan Clarey ou encore David Poisson et même si «il manque un vrai leader pour passer un cap, les coaches sont très conscient du temps qu'il faut pour former un bon descendeur, ils restent patients mais ambitieux.»

Dans une quinzaine de jours, l’équipe de France retrouvera les neiges européennes tandis que la Coupe du Monde reprendra ses droits le week-end du 23-24 octobre à Soelden. Avant cela, ils auront conclu de la plus belle des manières leur stage avec «un bon assado (barbecue) argentin pour nous récompenser d’un mois d'entrainement intense. Avec le temps, je trouve vraiment que ce stage à l'autre bout du monde est très important pour la cohésion de notre groupe», conclut Gauthier de Tessières.

Sport24

Defago, saison blanche

Victime d’une lourde chute à l’entraînement en super G, Didier Defago est contraint de mettre prématurément un terme à sa saison. Il souffre de plusieurs déchirures au genou gauche.

C’est à Zermatt en Suisse que le drame s’est produit mercredi. En stage avec l’équipe nationale, Didier Defago a lourdement chuté au début de la séance d’entraînement en super G. Le bilan est sans appel : déchirure du ligament croisé antérieur et du ligament latéral interne du genou gauche. Triste nouvelle pour le champion olympique de descente à Vancouver en février dernier qui voit sa saison stoppée net.

Evacué par hélicoptère du côté de l’hôpital de Sion, le Valaisan sera opéré dans les prochains jours à Genève. Six mois, ce sera ensuite le minimum pour commencer à remonter sur des skis. Vainqueur en 2009 des deux descentes mythiques de Wengen et de Kitzbühel, le Suisse n’a jamais connu pareille mésaventure. Didier Defago sera donc absent des Championnats du Monde de Garmisch-Partenkirchen, compétition dans laquelle, à 32 ans, il n’a jamais gagné de médaille. La saison, elle, débute dans un peu plus d’un mois sur le glacier de Sölden.

Sport24

Bourgeat: «Tout s’est écroulé»

Contraint de mettre un terme à sa carrière en raison d'un tibia droit trop fragilisé par les blessures, Pierrick Bourgeat a du mal à accepter la décision des médecins. «Au début, je croyais que je pourrais revenir mais eux, ce sont des médecins, c’est leur métier et ils ont bien vu que ce n’était plus possible. J’ai confiance en Pierre Chambat que j’avais vu pour d’autres blessures. Quand il te dit que c’est fini, c’est la vérité. Sinon, il m’aurait mis une grande claque dans le dos en me disant de retourner sur les pistes et d’arrêter de me plaindre ! C’est frustrant, c’est beaucoup de travail, de sacrifices dans ma carrière. Tout s’est écroulé d’un coup», nous a confié Pierrick Bourgeat après l’annonce de sa fin de carrière.

Sport24

JB Grange prêt à reprendre

Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit deux mois avant les JO de Vancouver, Jean-Baptiste Grange sera présent à Sölden pour la reprise de la saison. Jean-Baptiste Grange, qui a repris le ski en juin dernier à l'entraînement, va attaquer la saison le 24 octobre prochain par un slalom géant à Sölden, première étape de la Coupe du Monde. Le Français n’a plus disputé de compétitions officielles depuis dix mois.

Sport24

Le Suisse Daniel Albrecht blessé à un genou à l'entraînement

Le Suisse Daniel Albrecht, victime d'une lourde chute à Kitzbühel (Autriche) en janvier 2009 qui lui avait valu trois semaines de coma artificiel, s'est blessé au genou gauche lors d'un entraînement. Le champion helvétique, qui envisageait de revenir sur les pistes pour l'ouverture de la saison à Sölden (Autriche) fin octobre, s'est fait une "déchirure du ligament interne du genou gauche" sur le slalom géant de Saas-Fee (sud), explique la Fédération dans un communiqué. "Daniel Albrecht ne pourra reprendre les entraînements avant deux semaines au mieux", précise-t-elle.

Le Parisien

Il n'a vraiment pas de chance.

La sélection française

La sélection française pour la première étape de la Coupe du Monde à Sölden est désormais connue.

On connait la sélection française pour la première épreuve de Coupe du Monde FIS de ski alpin, un Géant Dames, programmé à Sölden le 23 octobre 2010. A noter l'absence de Marie Marchand-Arvier. Taïna Barioz (Courchevel), Anne-Sophie Barthet (Courchevel), Marion Bertrand (Auron), Olivia Bertrand (Morzine Avoriaz), Ingrid Jacquemod (Val d’Isère), Anémone Marmottan (Tignes), Tessa Worley (Le Grand-Bornand) et Nastasia Noens (Nice) représenteront les chances tricolores.

Sport24

"MMA" n'en sera pas

Marie Marchand-Arvier ne disputera pas le géant d'ouverture de la saison à Sölden. La Française, vice-championne du monde du Super-G, n'a pas été retenue dans la sélection tricolore après le test organisé à Passo del Tonale, en Italie, samedi. C'est Nastasia Noens qui a décroché le dernier billet.

C'est sur le glacier du Passo del Tonale, en Italie, que s'est joué le dernier billet pour le géant dames de Sölden. Sept filles étaient déjà assurées de participer à l'ouverture de la saison sur le glacier du Rettenbach. La huitième et dernière place s'est jouée entre Nastasia Noens et Marie Marchand-Arvier. Et a ce jeu-là, c'est la Niçoise qui a tiré le mieux son épingle du jeu.

"Les selections, c'est une seule manche et je n'ai pas été la meilleure. Mais le ski est là. Ca sera pour la prochaine fois", nous a expliqué "MMA". "Je ne ferai, en revanche, pas Aspen (le samedi 27 novembre), car je me concentre vraiment sur Lake Louise (3-4-5 décembre). Mais il y a d autres géants et j'espère pouvoir en faire au plus vite", a rajouté la vice-championne du monde du Super-G, qui a hâte de débuter la tournée nord-américaine.

Eurosport

15 Suisses en Autriche

Quinze skieurs suisses participeront aux deux géants de Sölden, le week-end prochain. Quatorze sont déjà connus. Un dernier billet est encore en jeu chez les messieurs.

La sélection masculine : Carlo Janka, Didier Cuche, Silvan Zurbriggen, Sandro Viletta, Marc Berthod, Beat Feuz, Christian Spescha, Marc Gisin. Un dernier billet se jouera entre Ami Oreiller et Justin Murisier.

La sélection féminine : Lara Gut, Fabienne Suter, Andrea Dettling, Kathrin Fuhrer, Wendy Holdener.

Eurosport

Worley : "Ça va être magique"

Pour l'ouverture de la saison, à Sölden (9h45), Tessa Worley aura pour ambition, devant son fan-club, de s'adjuger une 3e victoire en Coupe du monde, après Aspen et Are. Avant ce premier géant, la Bornandine est revenue sur son hiver passé et nous a confié son envie de dompter les piquets serrés.

Tessa Worley, la saison reprend ses droits à Sölden. Comment allez-vous à quelques jours du premier géant de l'hiver ?
T.W. : Tout va très bien. Je suis rentrée un peu fatiguée des deux stages dans l'Hémisphère Sud, à Ushuaïa. C'était intense. Mais j'ai eu une bonne semaine après ça pour me reposer. Puis a suivi un stage à Tignes pour peaufiner les petits réglages pour la course de Sölden. Aujourd'hui, je suis prête pour débuter la saison. En pleine forme !

Le glacier du Rettenbach, à Sölden, est un endroit qui vous plait ?
T.W. : C'est une piste que j'aime beaucoup. Si on enlève mes deux victoires, à Are et Aspen, c'est à Sölden que j'ai fait un de mes meilleurs résultats en Coupe du monde (NDLR : 5e en octobre 2007). Ce sont des bons souvenirs, mais également une ambiance vraiment particulière. Mon fan-club du Grand-Bornand fait le déplacement chaque année, donc c'est quelque chose d'assez magique. Cette année, il va y avoir deux cars qui vont venir m'encourager, donc j'ai vraiment à coeur de me donner à fond, pour faire plaisir aux gens qui ont fait le déplacement, mais également pour me faire plaisir.

Existe-t-il un lieu qui vous sied plus que d'autres ? Une piste qui réussit particulièrement à votre style par exemple ?
T.W. : Pour l'ambiance, je le répète, mais le top, c'est Sölden. Après, je n'ai pas de réelles préférences, mais j'apprécie évidemment les pistes où ça a marché, comme Aspen ou Are. Mais ça n'a pas toujours marché non plus là-bas (rires). Je commence à connaître l'intégralité des pistes. J'ai travaillé mes points faibles sur ces neiges un peu molles que je n'aime pas trop et avec lesquelles j'ai tendance à trop me battre, j'ai continué aussi de faire progresser mes points forts. J'apprécie plus les pistes glacées et raides. Pour un seul objectif : être à l'aise sur l'ensemble des tracés. D'autant plus, que cette saison, nous allons découvrir de nouvelles pistes, comme St-Moritz ou Lenzerheide, que je ne connais pas du tout.

Votre spécialité est le géant, mais avez-vous des ambitions en slalom ou en Super-Combiné cet hiver ?
T.W. : Tout à fait. Mi-septembre, j'ai gagné mes deux premières courses FIS en Argentine (NDLR : à Cerro Castor). Après, je ne m'emballe pas. Cela m'a fait du bien de prendre des départs, d'avoir un dossard sur le dos avant le début de l'hiver, mais ça n'est pas la Coupe du monde. En slalom, j'ai des objectifs, comme celui de rentrer régulièrement dans les 30 meilleures (*). Normalement, je prends le départ de celui de Levi le 15 novembre. Et j'aimerais beaucoup faire tout la saison en slalom, comme en géant, avec la clé quelques "perfs"sympas. Après, le Super-Combiné est quelque chose qui m'intéresse. J'espère en faire quelques-uns.

La saison dernière a été marquée par les JO de Vancouver. Comment sort-on d'un tel évènement ?
T.W. : C'était très enrichissant car les JO, il faut les vivre pour réellement comprendre ce que c'est. A Vancouver, je suis passée, malheureusement, à côté des mes premiers Jeux. Je n'ai pas honte de le dire, je n'étais pas satisfaite de ma performance mais je sais aussi que c'était ma première expérience à ce niveau. Je n'ai que 21 ans. J'espère en faire beaucoup d'autres derrière. Mais ça restera une bonne expérience, une course à part avec deux manches disputées sur deux jours. Spécial mais pas évident à gérer.

Et concernant votre saison de Coupe du monde ? Vous gagnez à Are, mais le reste de vos résultats se situe plutôt aux alentours du top 15...
T.W. : (Elle coupe) Et c'est décevant ! C'est vrai que j'ai gagné en Suède, mais être régulière entre le top 15 et le top 20 ne fait pas partie de mes ambitions. Loin de là. Mes objectifs principaux c'est de chercher la régularité au plus haut niveau, tout l'hiver. Je sais que je suis capable de gagner. Quand je termine entre 15 et 20, c'est que je suis passée à côté d'une manche ou que j'ai fait des erreurs. Je ne peux donc pas me satisfaire de mon bilan de la saison dernière. Mais c'est derrière moi maintenant. Place à cette saison !

(*) En 2009-2010, Worley a pris part à six slaloms de Coupe du monde et est rentrée trois fois dans les points : 13e à Flachau, 24e à Lienz et 27e à Aspen.

Eurosport

Jean-Baptiste Grange, durement touché à un genou la saison dernière, a ressenti une douleur lors du stage des techniciens à Saas-Fee. Après quelques jours de repos, "Jibé" a pu reprendre le cours de sa préparation. @ Eurosport

Palander de retour

Le Finlandais Kalle Palander fera son grand retour en Coupe du monde de ski, dimanche à Sölden. Après deux ans et demi d'absence, le champion du monde de slalom 1999 a annoncé qu'il prendrait le départ du slalom géant d'ouverture de la saison 2010-11. Désormais tranquille avec une jambe gauche qu'il l'a longtemps fait souffrir, Kalle Palander espère pouvoir « terminer dans les 10 premiers » à Sölden. « Si je n'avais pas cet espoir, je n'aurais pas prolongé ma carrière. Même si pour beaucoup cet objectif paraît irréalisable », a-t-il expliqué. Vainqueur de 14 épreuves de Coupe du monde (10 slaloms, 4 géants), le Finlandais avait envisagé de mettre un terme à sa carrière l'hiver dernier, peu avant les Jeux de Vancouver.

Sport.fr

Vonn, Gut et les autres...

La Coupe du monde 2010-2011, an 1 de la nouvelle olympiade qui débute ce week-end par les traditionnels slaloms géants de Sölden, s'annonce sous le signe du statu quo, avec en plus le piment du retour de la prodige suisse Lara Gut, 19 ans.

C'est reparti pour un tour. La grande majorité des athlètes de pointe, dont la patronne américaine Lindsey Vonn, veulent poursuivre au moins jusqu'aux Jeux d'hiver de Sotchi en 2014. Dans son escalade, la skieuse de Vail, qui a remporté les trois derniers grands globes de cristal, vise le sommet de 14 victoires saisonnières établi par la Suissesse Vreni Schneider lors de la saison 1988-89.

Dominatrice dans les épreuves de vitesse, la skieuse-actrice -apparue dans le dernier épisode de la série-culte "New York, police judiciaire"- devra néanmoins faire les comptes avec l'Allemande Maria Riesch, également née en 1984. Lara Gut, qui revient après une saison blanche (luxation de la hanche droite), possède les atouts pour arbitrer le match entre les deux amies. La Tessinoise a "un immense talent", rappelle le chef d'équipe Mauro Pini. "Elle est sûrement prête physiquement et techniquement. Maintenant il faut voir comment elle gère ses émotions et le rythme d'un programme chargé", ajoute le technicien.

Bande des "cinq"

Chez les hommes, la lutte s'annonce à nouveau serrée entre les protagonistes de "la bande des cinq" qui ont animé les quatre dernières éditions, avec à chaque fois l'Autrichien Benjamin Raich dans le rôle du perdant magnifique. Devancé par le Norvégien Aksel-Lund Svindal, en 2007 puis en 2009, l'Américain Bode Miller, en 2008, et enfin le Suisse Carlo Janka en 2010. Sans oublier le vétéran (36 ans) suisse Didier Cuche, abonné lui à la 3e place depuis 2007. Métronome du "cirque blanc" (également 3e en 2004, 2e en 2005, vainqueur en 2006), Raich reste encore le meilleur atout d'une équipe d'Autriche qui a perdu de sa superbe au fil des années. Et qui espère en Marcel Hirscher (21 ans), le feu-follet du slalom et du géant.

Conséquence d'une fatigue extrême et du stress, Janka n'en a pas fini avec le virus qui le rattrape régulièrement en fin de saison, au moment où le corps décompresse, et le contraint à des plages de repos dans la préparation. Il avait parfaitement géré l'inconvénient la saison dernière, sertie par ailleurs d'un titre olympique en géant à Whistler (Canada). Sur le glacier de Rettenbach, où il s'était classé troisième en 2009, le skieur d'Obersaxen comptera dimanche encore parmi les favoris, aux côtés de Cuche (vainqueur l'an dernier) et de l'Américain Ted Ligety. Ligety a donné de l'air à ses ambitions en changeant d'équipementier pour rejoindre Miller et Vonn chez Head, une option qui a également séduit Svindal.

Sölden constitue aussi un défi pour Vonn et un nouveau départ, à 33 ans, pour le Finlandais Kalle Palander, absent pendant deux ans et demi en raison d'une blessure à la jambe gauche. L'Américaine n'a qu'une lacune mais de taille: elle n'est jamais montée, en Coupe du monde ni lors des grands événements, sur un podium de slalom géant, pourtant la discipline de base du ski alpin. Le skieur de Tornio, champion du monde de slalom en 1999, s'est fixé un objectif également ambitieux: se classer parmi les dix premiers en Autriche. Il sera ensuite temps pour le Finnois de renouer à la mi-novembre avec les piquets serrés du slalom à Levi, chez lui

Eurosport