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 [Entraîneur] Udo Lattek

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David - Villa
schumi
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Lahm




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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptySam 7 Fév - 15:27

"Servus UDO!" Die FCB-Kurve gedenkt in Stuttgart ihrem verstorbenen Ex-Trainer Udo Lattek

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Lahm

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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptySam 7 Fév - 15:31

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King Kahn

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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 12:20

Hommage à Udo Lattek hier à Stuttgart

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Lizarazu 3

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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptySam 14 Fév - 20:31

Udo Lattek et les coups de Rhin

Mort à l'âge de 80 ans, Udo Lattek était un homme du Rhin, un véritable, partagé entre deux des grands clubs de la région, deux rivaux. D'un côté le FC Cologne, de l'autre le Borussia Mönchengladbach.

Personne n'a fait le déplacement pour son enterrement. Udo Lattek est mort fin janvier, et pour sa mise en terre le 10 février, aucun officiel du FC Cologne n'est présent. Karl-Heinz Rummenige est là, ainsi que d'autres personnalités du football colonais : Wolfgang Overath, Christopher Daum... Mais pas de Werner Spinner ou Toni Schumacher. Pourtant, la route n'était pas longue : Udo Lattek a été enterré au Friedhof de Cologne-Weiden, aux côtés de son fils. Signe de la relation à la « je t'aime, moi non plus » entretenu entre le mythique coach et les Geißböcke.

Udo, gourou rhénan

Né en Prusse orientale, Udo Lattek déménage tôt dans sa jeunesse vers l'ouest. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, sa famille s'installe au Danemark, avant de s'établir à Wipperfürth, dans la banlieue de Cologne. Étudiant à la Sportshochschule locale, élève de l'immense Hennes Weisweiler, une relation houleuse naît entre les deux hommes. Lattek sèche les cours, et lorsque son professeur lui demande où il était, il répond franc du collier : « Lèche-moi donc le cul ». Pourtant, Weisweiler va permettre à Udo Lattek d'engranger rapidement de l'expérience. C'est grâce à lui qu'il décroche son premier job d'envergure : assistant de Helmut Schön en équipe d'Allemagne. C'est aussi à Cologne qu'il entame sa première reconversion, en prenant un rôle de manager sportif en 1987, avant de finir à l'antenne dans l'émission Doppelpass.

Le Effzeh comme manager sportif correspond à l'époque du pull bleu mythique : alors qu'un journaliste lui demande si ce pull est son nouveau porte-bonheur, après un match nul 1-1 contre Karlsruhe, il confirme et affirme qu'il le retira uniquement quand Cologne aura perdu. Trois mois durant, Udo Lattek vient invariablement au Müngersdorfer Stadion avec – la rumeur veut qu'il ne le lave même pas. Le co-leader de Bundesliga, le Werder Brême, s'impose, et Lattek retire son pull, revendu 36 000 Marks. Le « gourou du Rhin », titre attribué par Kicker, règne toutefois enfin sur son FC et choisit ses joueurs, comme Pierre Littbarski qu'il fait revenir de Paris. Mais le club le déçoit par la suite. Le gourou est contraint un temps de reprendre un rôle d'entraîneur par interim, et part finalement pour Schalke – en restant toujours proche, toujours dans la région, mais diablement critique à l'égard des équipes dirigeantes. Il réserve ainsi ses meilleures punchlines pour les têtes pensantes ou dribblantes du club. « Dans le stade de Cologne, il y a toujours une super ambiance. Ce qui manque, en fait, c'est une équipe. » En 2013, il conclut sans détour : « Ma proposition pour un avenir meilleur : créer un nouveau club ! »

Lattek à la Gladbach

Le rapport d'Udo Lattek avec le grand Cologne a toujours été compliqué, notamment parce que sa carrière d'entraîneur l'a emmené poursuivre ses classes et faire grandir sa renommée chez l'ennemi, chez le rival du coin, au Borussia Mönchengladbach. Après de brillantes années au Bayern, il signe chez les Fohlen en 1975, malgré un accord préalable avec Rot-Weiß Essen. « Que feriez-vous donc si vous aviez le choix entre un vélo et une Mercedes », se justifie-t-il. En prenant la suite de l'immense Hennes Weisweiler, encore lui, il y remporte deux championnats et une Coupe d'Europe, de quoi garnir une armoire à trophées déjà copieusement remplie avec le Bayern Munich. Mais c'est toujours face à Weisweiler que les choses prennent un détour moins réussi. Il perd un Rheinderby en 1977... contre Weisweiler, parti à Cologne ; puis c'est le titre qui échappe au Borussia à la différence de buts en fin de saison.

Le Rheinderby gagne ses lettres de noblesse.

La rivalité régionale prend de l'ampleur, avec Udo Lattek du côté des Borussen et non des Kölner. Peu importe son retour en tant que manager, quelques années après avoir perdu son poste au Borussia au profit d'un jeune adjoint, Jupp Heynckes. Lattek a bien plus construit avec Gladbach, il y a écrit quelques pages d'histoire du football allemand, mais semble avoir aimé profondément la ville de Cologne. Il reste ainsi bercé entre les deux entités, et bien malin celui qui sait quelle équipe il aurait supporté pour ce 82e Rheinderby. Seule certitude : il n'aurait pas hésité à distribuer les bons et les mauvais points avec sa verve passionnée, inimitable et indémodable, une Kölsch à la main.

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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptySam 14 Fév - 20:48

Udo Lattek, le Bavarois

‏Il y a une semaine s'est éteint celui qui est sans doute le plus grand entraîneur allemand de tous les temps. Lattek pesait 8 Bundesliga, 3 DFB-Pokal et surtout trois titres européens, un de chaque, avec trois équipes différentes (Bayern, Mönchengladbach, Barça). Mais c'est en Bavière que tout a commencé.

Mars 1970. Le Bayern Munich n'est pas au mieux. Pourtant, la saison précédente, le club a remporté le championnat - pour la première fois depuis 37 ans - ainsi que la DFB-Pokal, réalisant ainsi le premier doublé de l'histoire de la Bundesliga. Mais cet exercice, le deuxième sous l'égide du Yougoslave Branko Zebec, est différent. Déjà éliminé dès le premier tour de la Coupe d'Europe par Saint-Étienne, avec une cinglante défaite 3-0 au retour, le Bayern enchaîne les déconvenues en championnat. 3 mars, défaite 2-1 contre l'Eintracht Frankfurt. 7 mars, défaite 2-1 lors du derby face à Munich 1860. 11 mars, nul 1-1 contre Rot-Weiß Essen. Un point en trois matchs, et le leader, Mönchengladbach, en compte cinq d'avance. Alors Franz Beckenbauer, qui ne supporte pas vraiment Zebec, va frapper à la porte d'un homme de 35 ans qui n'a jamais entraîné ni club ni sélection, et lui dit : « Nous avons des problèmes avec Branko Zebec. J'ai ordre de la direction de vous demander si vous voulez être son successeur ».

‏De Prusse en Bavière

Cet homme, c'est Udo Lattek. Ce n'est pas tout à fait n'importe qui. Udo naît en 1935 à Boże, alors en Prusse-Orientale, mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville devient polonaise, et comme toutes les familles allemandes, les Lattek sont expulsés. Après deux ans au Danemark, ils investissent une ferme dans la petite ville de Wipperfürth, non loin de Köln. Fan de ballon rond dès son plus jeune âge, Udo taquine en amateur, SSV Marienheide, Bayer 04 Leverkusen et VfR Wipperfürth, en parallèle de ses études pour devenir professeur d'éducation physique. En 1962, il rejoint le VfL Osnabrück, où il évolue pendant trois ans en Oberliga et Regionalliga Nord, inscrivant 34 pions en 70 matchs. Sa carrière prend un tournant décisif au printemps 1965, lorsque la DFB lui offre le poste d'entraîneur de la sélection nationale espoir. Un poste qui lui permettra d'aller à la Coupe du monde 1966 en tant qu'assistant d'Helmut Schön, de rencontrer Franz Beckenbauer, et de voir l'un des buts les plus controversés de l'histoire.

Quelques semaines plus tard, le vendredi 13 mars, le téléphone sonne dans son appartement de Köln. Il est quatre heures et demie du matin. Instinctivement, il sait que c'est l'appel qu'il attend depuis sa conversation avec Beckenbauer. Il décroche, écoute. Puis réveille sa femme, pour lui dire que le Bayern a viré Zebec et qu'il doit se rendre à Munich le plus vite possible. ‏Le 14 mars 1970, Lattek, brut de décoffrage, devient donc entraîneur du Bayern Munich. Son premier match, contre l'Alemannia Aachen, se solde par une victoire 6-0. Il faut dire que l'équipe compte son lot de talents : Sepp Maier dans les bois, l'une des plus belles paires de centraux, Beckenbauer-Schwarzenbeck, Franz Roth au milieu, Dieter Brenninger et le Bomber Gerd Müller en attaque. Malgré tout, le Bayern ne finit jamais que second à la fin de la saison, quatre points derrière Gladbach. Alors Lattek ramène ses anciens protégés en espoir : Uli Hoeneß, Rainer Zobel et Paul Breitner. Des gamins de 18 ans à qui il offre leur premier contrat professionnel, et du temps de jeu. Le nouveau venu n'est pas un génie tacticien, un révolutionnaire du football, même pas - encore - une figure paternelle, seulement fraternelle. « On avait une équipe si fantastique, que tout ce dont on avait besoin était quelqu'un pour nous amuser », expliquera plus tard Beckenbauer. « Il était comme un douzième joueur », dira lui Sepp Maier. « Je ne l'ai jamais considéré comme un entraîneur, plutôt comme un compagnon. » Avant de se rappeler cette sortie en discothèque, où le coach s'est pointé, détendu, tranquille, pour danser et s'amuser avec ses joueurs. Lattek aimait bien boire, se comparant souvent à l'acteur Hans Albers, déclarant même une fois : « Il buvait beaucoup mais travaillait aussi beaucoup, juste comme moi ». À l'heure des coachs autocrates pleins de certitudes, Lattek inaugure une nouvelle forme de communication, d'égal à égal, tant dans sa relation avec l'équipe qu'avec les médias. Après une défaite, ce fin psychologue n'est jamais dur, toujours dans l'écoute. Pour lui, le collectif prime sur tout. « On dit souvent : vous devez être onze copains. C'est un non-sens total. Onze copains, ça n'a jamais existé, mais on doit tous vivre sous le même toit et c'est le travail de l'entraîneur. »

Le triomphe de Bruxelles

Un travail qui porte ses fruits. Lattek construit une équipe très germanique, qui, pour sa première saison complète, remporte la DFB-Pokal. Mais finit encore derrière Gladbach en Bundesliga, à deux points, avec une défaite lors de l'ultime journée contre Duisbourg. Léger contretemps, trois titres nationaux d'affilée suivront, avec en point d'orgue une Coupe d'Europe en 1974, acquise aux dépens de l'Atlético Madrid. Un triomphe qui aurait pu ne jamais être. Le 15 mai, à Bruxelles, les Colchoneros mènent 1-0 après un coup franc direct de Luis Aragonés inscrit à la 114e minute, et les Bavarois commencent à manquer de temps. À vingt secondes du coup de sifflet final, Hans-Georg « Katsche » Schwarzenbeck, défenseur central rugueux au possible, surnommé le « Nettoyeur du Kaiser », récupère la balle aux vingt-cinq mètres et ne trouve rien de mieux à faire que de tenter sa chance. « Ne tire pas s'il te plaît » pense Breitner, alors que Müller s'apprête à lever les bras pour demander une passe. Quoi qu'il en soit, Miguel Reina, le père de Pepe, ne peut rien faire, et Katsche trouve le chemin des filets, provoquant une revanche, la séance de penalty n'existant pas à l'époque. Deux jours plus tard, le Bayern écrase l'Atlético 4-0, avec des buts somptueux signés Müller et Hoeneß, tous deux auteurs d'un doublé. « On a fait la fête toute la nuit, racontera Franz « Bulle » Roth. Le lendemain, on devait jouer à Gladbach. On était plutôt saouls et on a perdu 5-0. Heureusement, on était déjà champions et ce match n'avait aucune importance. »



La fin du début

À l'été 1974, les joueurs du Bayern constituent l'ossature de la Nationalmannschaft qui triomphe du Football total de Cruijff, deux ans après avoir remporté la Coupe d'Europe. Une consécration, et le début de la fin. L'effectif de Lattek, affaibli par la Coupe du monde et par une tournée de matchs amicaux, doit en plus disputer un tournoi à Barcelone voulu par l'autoritaire président Wilhelm Neudecker. Lattek n'est pas vraiment pour. Neudecker réplique : « Je pensais avoir affaire à une équipe de football, pas l'équipe de Coupe Davis. » Tout ça parce que la veille, avant de se coucher, Lattek avait joué au tennis avec quelques joueurs, dont Rainer Zobel. Du coup, le Bayern n'écrase pas la Bundesliga comme les saisons précédentes. Peu avant Noël, Lattek prend les choses en main. « J'ai dit au président "on a besoin de faire des changements". "C'est vrai, tu es viré" a-t-il répliqué », se rappellera-t-il des années plus tard. Lattek sera remplacé par Dettmar Cramer, son ancien collègue en équipe nationale. Lui prendra le chemin de Mönchengladbach, continuera à gagner partout où il passe, reviendra même au Bayern. « Je suis le fils d'un agriculteur, sorti de nulle part. Je dois tout à football », avait-il déclaré en 2010 à l'occasion de son 75e anniversaire. Le football lui doit aussi beaucoup. De toute façon, la mort n'avait aucune prise sur lui. Il y a trois ans, interrogé sur la fin par un journal de Köln, il avait répondu : « Je m'en fous. Je n'ai pas peur de la mort ».

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schumi

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MessageSujet: Re: [Entraîneur] Udo Lattek   [Entraîneur] Udo Lattek - Page 2 EmptyMer 27 Mai - 9:41

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UDO entouré de Muller et Breitner

pour les Vieux amoureux du Bayern ,comment ne pas avoir une pensée pour notre ancien maitre à entrainer qu'était monsieur Lattek
Cela fait 3 ans qu'il nous a quitté à l'age de 80 ans
Il a fait 2 passages chez nous en tant qu'entraineur et quelle réussite , de la trempe de ses successeurs que sont Hittzfeld et Heynckes
Il est, avec quatorze titres majeurs remportés dans sa carrière, l'un des plus glorieux entraîneur de football de l'histoire, notamment avec le Bayern Munich. Il a également remporté plusieurs trophées importants avec le Borussia Mönchengladbach et le FC Barcelone. Il est avec l'italien Giovanni Trapattoni, le seul à avoir remporté les trois coupes européennes de football en club, mais l'unique à l'avoir fait avec trois équipes différentes.

Il devient par la suite commentateur de sport sur une chaîne de télévision allemande.
Lors de ses 2 passages chez nous il de 1969 à 1975 et de 1983 à 1987 il nous apporta :
le championnat 6x : 72,73,74,85,86,87
la coupe 3x:  71,84,86  + finaliste en 85
la coupe des champions en 74,75 + finaliste en 87  267895  200987  

SERVUS  UDO , DANKE

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