Le topic du Cyclisme

Messages : 19851 Date d'inscription : 25/08/2010

Retrouvez toute l'actualité du cyclisme international, les grands tours et les principaux temps forts de la saison.

Fignon nous a quittés

Laurent Fignon est décédé ce mardi à l'âge de 50 ans des suites d'un cancer des voies digestives contre lequel il luttait depuis le printemps 2009, révèle France 2, dont il était l'un des consultant. Malgré la maladie, le double vainqueur de la Grande Boucle (1983-1984) a récemment assuré un suivi intégral du Tour de France 2010 sur la chaîne de télévision.

La maladie aura été la plus forte. Laurent Fignon s'est éteint ce mardi, vaincu par ce cancer contre lequel l'ancien champion cycliste luttait depuis le printemps 2009. Le double vainqueur de la Grande Boucle (1983, 1984), un doublé qui lui avait valu d'entrer dans la mémoire collective de tous les Français, avait fêté ses 50 ans le 12 août dernier. Jusqu'au bout, l'ancien coureur blond aux petites lunettes aura vécu sa passion pour le vélo, apparaissant même diminué et la voix éraillée à l'antenne dans son rôle de consultant sur le Tour de France pour France 2. C'est la chaîne qui a annoncé à la mi-journée la triste nouvelle.

Entré au panthéon de son sport juste à la droite de Bernard Hinault, son ancien rival, qui sur le dernier Tour lui avait remis un Prix de la combativité plein d'émotion, Fignon laissera l'image d'un champion passé maître dans la tactique. Une véritable marque de fabrique pour celui qui inscrit aussi son nom au palmarès du Tour d'Italie en 1989. C'est cette même année que le Parisien gagne définitivement le coeur des foules. Paradoxalement, et plus encore que ces deux sacres sur les routes du Tour de France, c'est son incroyable défaite face à l'Américain Greg Lemond pour seulement huit malheureuses secondes dans un ultime contre-la-montre de légende qui le font passer à la postérité et surtout lui assure la bienveillance du grand public, qui appréciera tout autant son franc-parler au micro dans son nouveau rôle de consultant, une fois raccroché son vélo.

Fignon: "Je n'ai pas peur de la mort, je n'en ai juste pas envie !"

Un adieu à la route qui survient après quelques dernières saisons difficiles, où le charme semble rompu, en 1993. Après une brève carrière d'organisateur de courses, Fignon devient donc la voix de référence du cyclisme sur le service public. Jusqu'à la révélation courageuse de sa maladie en juin 2009. Un cancer des voies digestives qui ne l'empêchera pas de commenter les Tours de France 2009 et 2010. Une dernière Grande Boucle sur laquelle, malgré un état dégradé, il avait tenu à tenir sa place à l'antenne durant les longues heures de direct. L'occasion de rencontrer à nouveau Lance Armstrong et de partager son expérience de la maladie...

Un mal avec lequel il se refusait à faire un lien direct avec la prise d'amphétamines et de cortisone au cours de sa carrière qu'il avait reconnu dans son livre intitulé Nous étions jeunes et insouciants. En janvier dernier, dans un long entretien accordé à Paris-Match, Fignon évoquait sa maladie et l'impuissance des médecins à la combattre efficacement. "Lors de mon dernier scanner, on s'est rendu compte que la maladie avait repris son évolution. Malgré un traitement de plus de sept mois, mon cancer a à peine régressé. Je ne suis pas mort, mais pas non plus en voie de guérison."

Touchant par la simplicité et la lucidité de ses mots: "J'espère que ce prochain traitement marchera. Quelles que soient ma bonne volonté et la force de me battre, si l'on ne trouve pas le bon médicament, il y a un moment où ça va m'emmener et je vais y passer. Je n'ai pas envie de mourir à 50 ans, mais si c'est incurable, qu'est-ce que j'y peux ? J'aime la vie, j'adore rigoler, voyager, lire, bien bouffer, comme un bon Français. Je n'ai pas peur de la mort, je n'en ai juste pas envie !" Elle l'a emporté ce mardi.

Orange sport

Le parcours du Tour de France 2011

Le parcours du Tour de France 2011 a été dévoilé mardi à Paris. Une cuvée marquée notamment par quatre arrivées au sommet prometteuses et un seul contre-la-montre individuel.

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La grand messe du Palais des Congrès a rendu son verdict. On connait désormais par quelles souffrances vont passer les quelques 200 coureurs qui s'élanceront à la conquête du 98e Tour de France le 2 juillet 2011 au Passage du Gois, en Vendée. Un départ entre le continent et l'Ile de Noirmoutier qui n'était pas une surprise puisque comme chaque année, le lieu du coup d'envoi était déjà connu. Le reste du parcours, lui, était attendu. Le peloton aura droit à un contre-la-montre par équipes dès le 2e jour aux Essarts avant d'attaquer la montée de Mûr-de-Bretagne, sorte de hors-d'œuvre des premiers kilomètres en altitude dans le Massif Central (Super-Besse et Saint-Flour).

Galibier puis Alpe d'Huez
Les coureurs rejoindront ensuite les Pyrénées avec deux premières arrivées au sommet à Luz Ardiden (12e étape) et au Plateau de Beille (14e étape). Après un passage sur les bords de la Méditerranée, ce sera l'heure du plat de résistance avec deux nouvelles arrivées de prestige coup sur coup, au Galibier (18e étape), qui fêtera les 100 ans du premier passage de la Grande Boucle sur ses pentes, et à l'Alpe d'Huez (19e étape). Avant ces deux mythes hors-catégories, le peloton aura eu droit à une excursion en Italie du côté de Pinerolo (17e étape). Au lendemain de l'Alpe d'Huez, Grenoble sera le théâtre du seul contre-la-montre individuel de cette édition 2011 qui s'achèvera comme de coutume sur les Champs-Elysées à Paris. Tenant du titre, Alberto Contador goûtera-t-il à ce programme des plus consistants ? Grand absent de la présentation après son contrôle anti-dopage anormal, l'Espagnol était pourtant bien présent dans les esprits. Christian Prud'homme, le patron du Tour, a évoqué «l'affaire» en tenant à bien dissocier le champion et ses problèmes de l'épreuve. «Au-delà du cas Contador, l'ennemi c'est le dopage, pas le cyclisme ni le tour de France.»

Le parcours 2011
1- Samedi 2 juillet - Passage du Gois - Mont des Alouettes
2 - Dimanche 3 juillet - Les Essarts - Les Essarts (clm par équipes - 23 km)
3- Lundi 4 juillet - Olonnes-sur-Mer - Redon
4- Mardi 5 juillet - Lorient - Mûr-de-Bretagne
5- Mercredi 6 juillet - Carhaix - Cap Fréhel
6- Jeudi 7 juillet - Dinan - Lisieux
7- Vendredi 8 juillet - Le Mans - Châteauroux
8- Samedi 9 juillet - Aigurande - Super Besse
9- Dimanche 10 juillet - Issoire - Saint-Flour
10 Mardi 12 juillet - Aurillac - Carmaux
11- Mercredi 13 juillet - Blayes-les-Mines - Lavaur
12- Jeudi 14 juillet - Cugnaux - Luz Ardiden
13- Vendredi 15 juillet - Pau - Lourdes
14- Samedi 16 juillet - Saint-Gaudens - Plateau de Beille
15- Dimanche - 17 juillet Limoux - Montpellier
16- Mardi 19 juillet - Saint-Paul-Trois-Châteaux - Gap
17- Mercredi 20 juillet - Gap - Pinerolo
18- Jeudi 21 juillet - Pinerolo - Galibier-Serre Chevalier
19- Vendredi 22 juillet - Modane - Alpe d'Huez
20- Samedi 23 juillet - Grenoble - Grenoble (clm individuel - 41 km)
21- Dimanche 24 juillet - Créteil - Paris - Champs-Elysées

«Parfait pour Andy»

Lance Armstrong en famille pour fêter la naissance de son enfant, Alberto Contador en Espagne après son contrôle positif au clenbutérol, les frères Schleck étaient les stars de la présentation du Tour de France 2011 mardi au Palais des Congrès à Paris : 1) parce qu'Andy, deuxième de la dernière édition, pourrait récupérer le Maillot Jaune en cas de suspension de Contador ; 2) les deux grimpeurs luxembourgeois seront au premier rang des favoris de la Grande Boucle 2011 taillée pour les grimpeurs. Concernant le cas Contador, Andy Schleck a un discours clair en façade : «J'espère qu'il est innocent et qu'il pourra le prouver. Je n'ai pas envie de gagner ce Tour sur tapis vert ou dans les laboratoires», a répété le coureur, deuxième des Tours 2009 et 2010.

Frank Schleck : «C'est un Tour pour les grimpeurs»

Accepter la deuxième place en 2010 pour mieux ravir le Maillot Jaune en 2011 ? Andy Schleck peut légitimement se frotter les mains au vu du parcours dévoilé mardi. «Pour lui, c'est parfait», a rapidement reconnu Kim Andersen, le directeur sportif de l'équipe montée autour des Schleck. «Un seul chrono individuel, et en plus placé à la fin, cela nous avantage évidemment, a commenté le cadet des frères. Cette année, je n'ai pas perdu tant que ça sur 53 km. L'an prochain, ce ne sera que 41 km. » Cinquième en 2009, arrêté par une chute cette année, Frank avait également le sourire face au tracé officiel : «C'est un Tour pour les grimpeurs, les Pyrénées seront très difficiles et les Alpes aussi. Il y a beaucoup de cols, beaucoup d'ascensions sans répit.»

Le long passage dans les Alpes donne évidemment envie aux deux grimpeurs : «La journée la plus impressionnante, c'est celle qui arrive au Galibier, avec le col d'Agnel et l'Izoard », commente Andy. «La dernière journée dans les Alpes (109 km avec le Galibier puis l'arrivée à l'Alpe d'Huez) devrait faire mal aux jambes», ajoute Frank. Les deux frangins vont maintenant s'atteler à finaliser les contours de leur nouvelle équipe, dont l'effectif complet et le nom («ProTeam Luxembourg» selon les rumeurs) restent inconnus. Fabian Cancellara les rejoindra-t-il ? «Pour le contre-la-montre par équipes, nous serons très forts», se contente de répondre Frank Schleck.

Recruté pour ses qualités de grimpeur dans l'équipe des Schleck, Brice Feillu se prépare déjà à son rôle d'équipier : «Les ambitions personnelles, pour l'année prochaine, sera de faire au mieux pour eux, pour leur prouver qu'ils ont eu raison de me faire confiance.»

L'équipe

Tour de France Virenque: "Ça donne envie !"

Témoin privilégié de la présentation du Tour de France 2011, Richard Virenque a livré ses impressions sur le nouveau tracé, qui laisse la part belle aux grimpeurs. "C'est un parcours vraiment très bien tracé, un des plus beaux depuis 20 ans. Sur le papier, je n'en ai jamais vu d'aussi beau. Peu de contre-la-montre, de la montagne quand il faut, des points stratégiques très importants. La dernière semaine s'annonce redoutable. Il y a de quoi faire des plans sur la comète. Rien qu'à regarder le parcours, ça donne envie. Je regrette vraiment de ne plus être en activité !" L'ancien septuple maillot à pois du Tour revient aussi le cas d'Alberto Contador, rattrapé par la suspicion du dopage. "On attend que l'UCI tranche. J'attends de savoir. Il y a des traces infimes. Sont-elles sanctionnables ? Tout est possible. Les contrôles sont là. Les mailles du filet sont bien étroites aujourd'hui, il faut s'en féliciter. Si Contador passe au travers aujourd'hui, c'est qu'il n'avait rien sur lui."

Sport.fr

Lance Armstrong met fin à sa carrière internationale

Lance Armstrong, légende du Tour de France, a mis fin à sa carrière internationale en terminant dimanche la dernière étape du Tour Down Under d'Australie.

Il ne s'attendait pas à une célébration particulière pour ses adieux, après une carrière marquée aussi par de nombreuses controverses nées d'accusations de dopage. "Je pars en sachant que j'ai donné le meilleur de moi-même et n'ai nullement besoin qu'on pose une plaque ou que l'on m'érige une statue", avait affirmé avant la course le Texan, dont l'activité sportive devrait se poursuivre par quelques courses, chez lui, aux Etats-Unis, et dans des épreuves de VTT et de triathlon.

"J'ai gagné sept fois le Tour de France parce que je crois qu'on a changé l'approche de notre sport", avait-il déclaré à cette occasion. "On a révolutionné la manière de s'entraîner, la force mentale dans une équipe, la façon de préparer les courses et de les courir, et la façon de vendre le sport, de raconter les histoires au monde entier".

Un Français bat le record du monde de l'heure sur piste des 65 ans à Mexico
Une enquête fédérale est en cours dans son pays, lancée après les accusations de dopage portées à son encontre par son ex-coéquipier Floyd Landis.

Lance Amstrong a également rejeté les rumeurs lancées par les médias australiens sur sa volonté de racheter le Tour de France. S'il pense que c'est une "super idée", il estime également que ce serait "cher" et affirme qu'il n'y a jamais eu "la moindre discussion sérieuse" sur cette éventualité.

Orange sport

Weylandt est mort

Victime d'une lourde chute au cours de la 3e étape, Wouter Weylandt est mort lundi. Le coureur belge de Leopard avait 26 ans.

C'est un drame humain qui a secoué le Giro lundi après-midi, avec la mort de Wouter Weylandt. Le Belge de 26 ans a chuté lourdement dans la descente du Passo del Bocco, à environ 25 kilomètres de l'arrivée de la 3e étape. Selon la reconstitution des forces de l'ordre, la pédale gauche du coureur de Leopard a accroché un muret le long de la route : il a ensuite effectué une terrible cabriole qui lui a fait perdre connaissance. Les premières images télévisées diffusées étaient très violentes : elles ont montré le coureur inconscient sur le dos, blessé au visage, perdant beaucoup de sang.

Après avoir coupé la jugulaire du casque du coureur, les équipes médicales ont effectué un massage cardiaque, sans pouvoir le réanimer immédiatement. «Nous sommes intervenus une trentaine de secondes après la chute mais la situation était déjà désespérée», a expliqué le Pr Tredici. C'était un cas gravissime. Quelques instants plus tard, l'ambulance de réanimation est arrivée sur place. Nous avons essayé de le réanimer sur la route». Selon lui, l'hélicoptère de secours ne s'est pas posé à cause de «l'inutilité des mesures de réanimation».

Il y a un an, il gagnait

Agé de 26 ans, le coureur belge avait débuté chez les professionnel au sein de la formation Quick Step, en faisant partie du train de sprint de Tom Boonen. Mais aussi en brillant de manière individuelle. En 2008, il avait remporté une étape de la Vuelta. Sa dernière grande victoire a été décrochée sur les routes du Giro l'an dernier quand il avait gagné la 3e étape. Cet hiver, il avait rejoint la formation Leopard où il a disputé toute la campagne des classiques pavées pour épauler Fabian Cancellara. Victime d'une chute dans le sprint final du Grand Prix de l'Escaut, il était rapidement remonté sur le vélo pour participer à Paris-Roubaix. L'accident dont il a été victime lundi sur les routes du Giro referme dramatiquement sa carrière.

Le Giro n'avait plus connu pareil drame depuis 1986 et la chute d'Emilio Ravasio en Sicile. Le coureur était décédé quelques jours plus tard. Mais le spectaculaire accident de Pedro Horrillo, en 2009, quand l'Espagnol avait basculé dans le vide sur plusieurs dizaines de mètres, avait rappelé les dangers de la route.

L'équipe

Messages : 1350 Date d'inscription : 28/04/2011

J'ai vu la vidéo, c'est juste horrible

Courage à ses proches !

Messages : 19851 Date d'inscription : 25/08/2010

D'autant plus que sa compagne est enceinte...
Le topic du Cyclisme 311125

Messages : 237 Date d'inscription : 19/09/2010

Pour le tour de France et les suspicions de dopage Contador est classé à 5/10, Christophe Moreau à 7/10 et Andy Schleck à ..... 3/10 ! Cool

Messages : 1350 Date d'inscription : 28/04/2011

Décès de Xavier Tondo

Xavier Tondo, 32 ans, est décédé accidentellement lundi matin, écrasé par la porte d'un garage, à Sierra Nevada. Il serait mort sur le coup. Passé pro en 2003, il avait remporté le Tour du Portugal en 2007

Le malheur s'acharne sur le cyclisme. Deux semaines après la chute mortelle du Belge Wouter Weylandt, le 9 mai sur le Giro, le monde de la petite reine a été frappé lundi matin par une autre tragédie, le décès de Xavier Tondo. Alors qu'il se préparait pour une sortie à vélo, l'Espagnol a été écrasé entre sa voiture et une porte du garage dans la station de ski de Sierra Nevada, dans le sud de l'Espagne. Eusebio Unzue, manager de son équipe, Movista, a confirmé la triste nouvelle révélée par la garde civile de Grenade.

L'accident a eu lieu vers 10H20 locales, a indiqué un porte-parole de la garde civile, au moment où Xavier Tondo sortait sa voiture d'un garage. Après être descendu du véhicule, il s'est retrouvé coincé entre la porte du garage qui se refermait et la voiture, dans des circonstances encore inexpliquées. "Il semblerait" qu'il soit mort sur le coup, a ajouté le porte-parole. Eusebio Unzue a précisé à l'AFP que l'Espagnol Beñat Intxausti, de l'équipe Euskaltel, l'accompagnait dans le véhicule. Xavier Tondo était présent à la station de ski de Sierra Nevada, en même temps que plusieurs autres coureurs, pour s'entraîner en altitude, a ajouté le manager de l'équipe.

Né en 1978 à Valls, près de Taragone, Xavier Tondo était passé professionnel en 2003, au sein de l'équipe Paternina. Ses premiers succès arrivés en 2005, il avait connu sa meilleure saison en 2007, inscrivant à son palmarès le Trophée Joaquim Agostinho et le Tour du Portugal, sous le maillot de l'équipe portugaise LA-MSS.

Principalement engagé dans des épreuves de la péninsule ibérique, il s'était signalé en 2009 en remportant le prologue du Tour d'Andalousie, achevant l'épreuve à la 2e place, tout comme au Tour de Burgos. En 2010, il s'était classé 6e de Paris-Nice et 2e du Tour de Catalogne. L'année 2011 s'annonçait prometteuse, avec Movistar. Après avoir remporté le Tour de Castille et Leon et obtenu des places d'honneur au Tour du pays Basque (5e) et au Tour de Catalogne (6e). Son meilleur résultat dans un grand Tour restera sa 6e position finale à la Vuelta 2010.

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eurosport

Que dire c'est franchement l'accident stupide de chez stupide comme beaucoup d'accident, mais voilà faute à pas de chance...
Le topic du Cyclisme 311125

Messages : 19851 Date d'inscription : 25/08/2010

Un sommet d'incertitude

Le premier Maillot Jaune du Tour est à décrocher samedi au Mont des Alouettes, au terme d'une étape qui fait envie aussi bien aux sprinteurs qu'aux puncheurs.

Fabian Cancellara va devoir casser sa routine du Tour. «D'habitude, c'est prologue et une petite semaine en Jaune», résume le Suisse, qui a pris la tête du classement général au terme du premier jour de course quatre fois lors des six dernières éditions. Comme en 2007, Christian Prudhomme et la direction de la Grande Boucle ont en effet choisi de lancer l'épreuve par une étape en ligne, longue de 191,5 km entre la sortie du passage du Gois et le Mont des Alouettes. Une étape de plaine à travers la Vendée qui, certes, évite au départ la route submersible qui avait coûté les ambitions d'Alex Zulle en 1999, mais qui promet un final assez incertain, avec une arrivée au sommet du Mont des Alouettes - une montée de 2.200 m à 4,7 %-, qui permet à tous les coureurs ou presque de s'imaginer en Jaune. Ni franche ascension ni sprint plat, cette arrivée est ouverte à tous les ambitieux.

Gilbert avec la pancarte
Le premier d'entre eux est évidemment Philippe Gilbert, le Novak Djokovic du peloton : invincible ou presque depuis avril (Flèche Brabançonne, Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Belgique, Ster Toer et championnat de Belgique gagnés d'affilée), le leader d'Omega-Pharma débarque pour enfin gagner une étape et revêtir le Maillot Jaune grâce à son punch unique. «L'arrivée n'est pas si dure que cela, prévient-il. Je ne serai pas le grand favori.» Et de citer une série de favoris où se mêlent le champion du monde Thor Hushovd, des puncheurs comme Edvald Boasson Hagen ou des rouleurs comme Fabian Cancellara, voire des leaders comme Andy Schleck. «Philippe Gilbert aura les trois quarts du peloton sur le dos, estime Samuel Dumoulin (Cofidis). Les autres essaieront d'anticiper son sprint.» Un scénario que n'écarte pas Cancellara, qui a bien noté dans le roadbook les 8 rond-points dans les six derniers kilomètres qui pourraient éparpiller le peloton.

Un sprint intermédiaire précieux
A l'orée d'une première semaine où les organisateurs ont semé les difficultés dans le final pour varier les scénarios, les sprinteurs ne désespèrent pas de tirer leur épingle du jeu. Si le nom du champion du monde Thor Hushovd se murmure comme une évidence, la machine à lancer les sprints HTC-Columbia pourrait déjà sortir sa deuxième flèche, Matthew Goss, vainqueur de Milan - San Remo, et poser auparavant Mark Cavendish sur la voie du Maillot Vert. La nouvelle attribution des points, avec un seul sprint intermédiaire par étape avec des points pour 15 coureurs, annonce un scénario incertain. «C'est notre première course dans cette configuration. Ce sera un deuxième sprint massif dans l'étape, estime Mark Renshaw (HTC). Ce sera plus dur pour nous mais plus sympa pour les spectateurs.» Assurément plus incertain.

L'équipe

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